Idées de lecture ….

Pour les amateurs de romans policiers historiques, il y avait Philip KERR, écrivain britannique, décédé en 2018, et sa Trilogie berlinoise publiée à partir de 1989. On y suivait les enquêtes de l’ex commissaire de la “Kripo”, la police criminelle de Berlin, Bernhard “Bernie” Gunther dont l’action se situe sous le Troisième Reich et après-guerre. Cette trilogie a été complétée par 11 autres volumes entre 2006 et 2019.

Dans la lignée de Philip KERR, il y a désormais Harald GILBERS, écrivain allemand qui met en scène un ancien commissaire à Berlin, Richard Oppenheimer contraint de reprendre du service en 1944. Les deux premiers romans “Germania” (2013) et “Les Fils d’Odin” (2015) ont chacun été récompensés par un prix. Suivent “Les Derniers jours de Berlin” (2017) et “La vengeance des cendres” (2018). Les enquêtes du commissaire Oppenheimer nous plonge dans le Berlin de la guerre et de l’après-guerre tout en nous relatant avec précision les événements qui s’y sont déroulés, la vie des Berlinois.

Berlin, été 1944. De jeunes femmes sont retrouvées mortes, nues et mutilées, devant des monuments aux morts de la Première Guerre mondiale. Contre toute attente, le SS-Hauptsturmführer Vogler fait appel à Richard Oppenheimer, l’ancien enquêteur star. Pourtant Oppenheimer est juif et donc officiellement interdit d’exercer… Tiraillé entre son quotidien misérable dans une ” maison juive ” et le confort que lui offre son nouveau statut, Oppenheimer est de plus en plus inquiet. Tous les indices pointent vers un assassin appartenant à l’élite nazie, si Oppenheimer échoue, son destin est scellé. Mais n’est-il pas encore plus dangereux de démasquer le coupable ?

Ce premier roman policier a permis à Harald Gilbers d’être le lauréat du prix Friedrich-Glauser

Berlin, début 1945. Au cœur d’une ville dévastée, Richard Oppenheimer, juif et ancien commissaire, vit dans la peur de faire partie des tout derniers déportés. Aidé par son amie Hilde, fervente opposante au régime, il mène une existence dans l’ombre. La situation s’aggrave brusquement lorsque Hilde est accusée d’avoir tué son ex-mari, membre des SS impliqué dans les atroces expériences humaines menées à Auschwitz. Avec une broche portant un sigle runique comme seul indice, Oppenheimer se lance dans une enquête risquée pour démasquer le vrai coupable. Ses recherches le mènent à un mystérieux culte germanique qui n’a qu’un seul objectif : assurer la suprématie de la race aryenne.

Avec ce deuxième roman, Harald Gilbers à reçu le prix Historia du roman policier historique

Berlin, fin avril 1945. Le Troisième Reich vit ses dernières heures. Le commissaire Oppenheimer et sa femme Lisa se terrent dans le sous-sol d’une brasserie en attendant la capitulation. C’est leur ami et néanmoins truand Ed qui les y cache. Mais le chaos de la défaite ne les épargne pas. Le couple est séparé, et Lisa, violée.
Alors qu’Oppenheimer traque un débiteur pour le compte de Ed, il tombe sur des documents concernant le violeur de sa femme, le déserteur russe Grigoriev, et découvre qu’il n’est pas le seul à en vouloir à cet homme mystérieux. Grigoriev, qui s’est emparé d’une valise au contenu gardé secret et passée en contrebande par un certain Roski, est en effet l’objet d’une traque sans merci. Il s’agit de mettre la main sur du matériel primordial aux projets nucléaires des nazis…

Berlin, hiver 1946, le plus froid que la capitale ait connu au XXe siècle. La guerre est certes finie mais l’Allemagne commence à peine à panser ses plaies, et les Berlinois manquent de tout, surtout de nourriture. Dans cette atmosphère très tendue, des corps mutilés font mystérieusement surface aux quatre coins de la ville. Chacun a la peau couverte de mots écrits à l’encre, et une liste de noms inconnus fourrée dans la bouche. Le commissaire Oppenheimer est alors mobilisé pour mener l’enquête et découvre vite un point commun entre ces morts : ils avaient tous collaboré avec le régime nazi. Et si ce désir de vengeance provenait d’un survivant des camps ? Oppenheimer devra parvenir à retracer le passé du tueur, et à anticiper ses prochains meurtres.

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