Œuvre de Carl Maria von Weber
Dirigée par
Laurence Equilbey
Artistes en vedette:
Accentus , Insula Orchestra, Stanislas de Barbeyrac, Johanni Van Oostrum, Chiara Skerath, Vladimir Baykov, Christian Immler, Thorsten Grümbel, Daniel Schmutzhard
«Au-delà d’être un chef-d’œuvre, Der Freischütz marque un point de départ comme l’un des premiers – sinon le premier – grands opéras romantiques allemands», déclare Laurence Equilbey. Elle dirige les temps forts de l’œuvre exaltante et révolutionnaire de Weber au format audio et vidéo, enregistrés en direct à Paris. Aux instruments d’époque vifs de l’Orchestre Insula sont rejoints par le Chœur Accentus et une distribution dirigée avec poésie et éclat par le ténor Stanislas de Barbeyrac et la soprano Johanni van Oostrum. La mise en scène stylée et parfaitement magique est de Clément Debailleul et Raphaël Navarro de Compagnie 14:20.
Deux mondes se rencontrent dans ce Freischütz présenté au Théâtre des Champs-Elysées : l’art lyrique et la magie nouvelle. Une alliance qui permet de s’immerger entièrement dans cet opéra peuplé d’esprits et de démons. Un univers éthéré transposé sur scène par la Compagnie 14:20, figure de proue de la magie nouvelle.
Le Freischütz narre les mésaventures d’un franc-tireur s’associant au Diable pour séduire la femme qu’il aime. En composant cet opéra inspiré du folklore allemand, Carl Maria von Weber donne naissance à l’un des premiers opéras romantiques et ouvre la voie outre-Rhin à bon nombre de compositeurs, dont Wagner.
vous permet de regarder cet opéra jusqu’au 4 avril 2022. Cliquez sur la camera, à droite, pour lancer la visualisation.
Cette œuvre avait été présentée à l’Opéra de Rouen, en novembre 2019 avec la même distribution.
Malheureusement nous n’en avions pas eu de promotion. On peut donc se rattraper en regardant la vidéo.
Voici le commentaire associé à la publicité de l’époque :
Amateurs de romantisme et de fantastique, cet opéra est fait pour vous ! Dans la mise en scène de la compagnie 14:20, le chef d’œuvre de Weber devient littéralement magique.
Âmes vendues au diable, jeunes filles transformées en colombes, balles enchantées : tel est l’univers fantastique du Freischütz qui signe l’acte de naissance de l’opéra romantique allemand. Admiré par Beethoven, ce drame lyrique si particulier dans l’histoire de la musique devient une source d’inspiration pour toute une génération de compositeurs, Wagner en tête. Ce qui explique son succès ? Une histoire poétique, des coloris sensuels, une orchestration organique, des chœurs envoûtants. Trop peu présent sur les scènes, cet ouvrage cher à Laurence Equilbey reprend vie à Rouen après une longue absence. Et quand par la grâce de la compagnie 14:20, porteuse du mouvement de la Magie nouvelle, ce joyau musical est ciselé dans un écrin visuel et sensoriel d’une stupéfiante beauté, le surnaturel s’incarne de façon troublante.